Maggie Adamson et Calanach Finlayson (Solan Ocean Racing), 15es de la Transat Paprec !
- Antoine Grenapin
- il y a 7 jours
- 2 min de lecture
Les deux Écossais rêvaient depuis deux ans de participer à cette traversée de l’Atlantique. Malgré leur victoire aux championnats du monde l’an dernier, ils ont dû s’employer pour trouver des financements et prendre part à la course. Sur l’eau, le duo n'a pas démérité, s’offrant un résultat particulièrement honorable, à moins de 9 heures des vainqueurs.

LEUR COURSE EN CHIFFRES
Heure d’arrivée : vendredi 9 mai à 10 h 45 (heure locale), 16 h 45 (heure de métropole) Temps de course : 19 jours 03 heures, 43 minutes, 02 secondes Écart avec le premier : 08 h 26 Écart avec le précédent : 02 h 44 Distance parcourue : 4 303 milles Vitesse moyenne (réel) : 9,36 noeuds
LEUR COURSE DÉCRYPTÉE. Les cordes du bonheur
Cela restera comme l’une des images les plus fortes de cette Transat Paprec. Une vidéo où l’on aperçoit Figaro, toutes voiles déployées, une skippeuse sur le pont et un violon entre les mains. Maggie Adamson a deux passions et elle a décidé de ne pas choisir : la voile et le violon. Reconnue pour ses talents de musicienne, plusieurs fois primés en la matière, elle jongle avec les deux emplois du temps et leurs contraintes. Elle n’était pas là à la conférence de presse mais qu’importe : il y avait le sourire de Calanach pour les représenter.
Pour ces deux skippers, prendre le départ de la Transat Paprec a été une victoire en soi, tant le projet a été complexe à mener à bien. « Depuis la dernière édition, on a très envie d’y participer mais c’est un vrai challenge de trouver des financements », explique Calanach. Sportivement, le binôme ne manque pourtant pas d’arguments : il a remporté le championnat du monde disputé l’an dernier. La monotypie et le fait de traverser l’Atlantique ont motivé les deux Écossais. « C’est la course parfaite », sourit Calanach.
Mais il faut tenir le rythme incroyable impulsé par la flotte. Solan Ocean Racing est longtemps au coude-à-coude avec les Anglais Ellie Driver et Oliver Hill (Women’s Engineering Society) et les jeunes Pier-Paolo Dean et Tiphaine Rideau (Les Banques Alimentaires) en queue de peloton. En fin de course, ils profitent comme tous les autres du resserrement des positions à cause de la grande zone sans vent qui entoure les Antilles. Cela leur permet de se rapprocher du « top 10 » et de garder de la motivation jusqu’au bout pour bien terminer. Ils franchissent finalement la ligne à la 15e place et promettent de revenir, tant ils ont pris du plaisir à bord de leur Figaro.