Le regard de… Jacques Caraës
- Antoine Grenapin
- 23 avr.
- 1 min de lecture
Il est le premier à avoir remporté la Transat Paprec, en 1992 avec Michel Desjoyeaux, il y a 33 ans. Marin de renom, directeur de course prestigieuse, Jacques évoque la Transat Paprec avec émerveillement et enthousiasme.

« Je reste passionné par cette course. Je garde de très bons souvenirs de la première édition et je prends beaucoup de plaisir à suivre cette nouvelle édition. Je trouve que la mixité colle très bien avec l’ADN de la course. La force de la monotypie, encore plus en double, c’est d’offrir cette bagarre constante. Ce qui est intéressant, c’est de voir l’émergence de cette jeune génération. À une époque je les connaissais tous, c’est un peu moins le cas mais ça fait plaisir à voir ! Je les suis avec beaucoup d’admiration.
La clé pour performer, c’est la ténacité et la pugnacité. Cette course, c’est un corps à corps où il ne faut rien lâcher jusqu’au bout. Lorsque nous avions gagné avec Michel Desjoyeaux, on n’avait distancé nos rivaux (Frédéric Leclere et Loïc Blanken) que dans les dernières heures de course. C’est ce qui rend cette course extraordinaire : il faut se battre jusqu’au bout ! »