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God Save la Transat Paprec

Parmi les 19 binômes à avoir pris le départ de la course depuis Concarneau, 8 sont étrangers et 5 sont britanniques. Il y a les Écossais Maggie Adamson et Calanach Finlayson (Solan Ocean Racing) ainsi que Catherine Hunt qui est associée à Maël Garnier (Selencia-Cerfrance) et les Britanniques Ellie Driver et Oliver Hill (Women's Engineering Society). Alors que débute le sprint final, ils reviennent sur les spécificités de leurs parcours et sur leurs aventures.




Dans cette Transat Paprec dont le dénouement reste encore à écrire, il y aura des images qui resteront. Parmi elles, une plongée détonante à bord d’un Figaro, celui de Maggie Adamson et Calanach Finlayson (Solan Ocean Racing). La caméra qui passe sous le foil, remonte sur le pont, longe le mât, file à l’étrave : on doute que c’est réalisé avec une perche à selfie, on est subjugué par cette bouffée d’Atlantique. Quelques jours plus tôt, même décor mais nouvelle bande son : Maggie Adamson a sorti son violon, elle joue sur le pont, elle regarde l’horizon et offre un nouveau moment suspendu.


« Le Figaro, c’est vraiment génial »

À l’image de Maggie et Calanach, les deux Écossais, ils sont huit skippers étrangers à avoir pris le départ de cette nouvelle édition. Il y a les jeunes britanniques, Ellie Driver et Oliver Hill, associés à bord de Women's Engineering Society. Une autre Écossaise, Catherine Hunt, fait équipe avec Maël Garnier (Selencia Cerfrance). Il faut également mentionner la Russe Irina Gracheva (Décrochons la lune), la Suisse Annaëlle Pattusch (Humain en action) ainsi que l’Italienne Vittoria Ripa Di Meana (Article1, qui a malheureusement dû abandonner).


Tous, à l’instar de l’ensemble de la flotte, s’efforcent de tout donner depuis le départ il y a deux semaines. « Le Figaro, c’est vraiment génial, confient Maggie et Calanach. La course est rapide, intense mais on aime tous les deux les courses longues ». « Nous avons réussi à gérer les problèmes que nous avons traversés, on a pris de meilleures décisions et on s’amuse bien ensemble », ajoutent Ellie et Oliver.


Gérer la barrière de la langue


Est-ce difficile de s’adapter à une course française où le Français est la langue qui prédomine dans les échanges ? « Le comité de course et les organisateurs ont été très accueillants et nous ont facilité la tâche, confie Maggie. C’est une classe française certes mais qui est très ouverte aux internationaux. » Pour Tom Dolan, habitué du circuit Figaro, « il est important de dépasser la barrière de la langue. Le premier conseil que je donne aux jeunes étrangers qui souhaitent s’aguerrir en course au large, c’est d’apprendre le Français ». Il évoque Samantha Davies, Sam Goodchild, Alan Roberts qui se sont tous installés dans l’Hexagone et ont tous appris la langue.

Les skippers britanniques s’entraident : un groupe WhatsApp, dans lequel figurent Ellie Driver, Oliver Hill, Maggie Adamson et Calanach Finlayson, existent depuis deux ans « entre Figaristes étrangers » Pas facile de percer dans la discipline. En cause notamment : la difficulté de sensibiliser des entreprises étrangères à soutenir leur projet. « Il y a un aspect financier mais aussi culturel, tant la course au large est très peu reconnue », précise Tom Dolan.

D’ailleurs, Ellie et Oliver ont fait partie des derniers inscrits à la Transat Paprec après avoir bataillé pour réunir le budget nécessaire. « Ça a vraiment été dur d’être au départ, reconnaissent-ils. Pour nous, toutes les démarches avant le départ étaient nouvelles et ça a tout compliqué ». Maggie et Calanach disent la même chose : « ce qui est difficile, c’est d’être au départ. Le système de sponsoring en France est beaucoup plus structuré qu’au Royaume-Uni. On a beaucoup galéré pour monter le projet et on n’a pas du tout eu le temps de nous entraîner. »


La communication à bord, une clé de la réussite


À bord de Selencia Cerfrance, Catherine Hunt fait équipe avec Maël Garnier. Un duo franco-britannique mais l’essentiel de la communication se fait dans la langue de Shakespeare. « C’est une façon de faire un pas vers Cath et puis ça me permet de progresser », confiait Maël avant le départ. Sa co-skipper est revenue sur leur vie à bord : « je suis très reconnaissante envers Maël de pouvoir parler anglais, même si parfois je me sens un peu coupable de ne pas parler français, en particulier pour les sujets techniques, stratégiques et tout ce qui requiert un vocabulaire plus spécifique ».


Pourtant, rien n’est dû au hasard. « Nous étions conscients du défi que représentait cette barrière linguistique et nous avions beaucoup travaillé dessus avant le départ », assure Catherine.  Elle ajoute que « la navigation en double récompense ceux qui ont de bonnes capacités de communication ». Il y a une certitude : l’entente à bord de Solan Ocean Racing, Women's Engineering Society et Selencia Cerfrance est au beau fixe dans la dernière ligne droite.






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