Adrien Simon et Chloé Le Bars (FAUN), 11es de la Transat Paprec !
- Antoine Grenapin
- 9 mai
- 2 min de lecture
Outsiders au top départ, Adrien et Chloé, toujours bien placés dans la flotte, ont su patienter et tenir bon jusqu’à profiter du big bang dans le final pour s’illustrer. Ils sont ceux qui ont tenté la route la plus au sud, un choix audacieux mais qui n’a malheureusement pas été récompensé.

LEUR COURSE EN CHIFFRES
Heure d’arrivée : vendredi 9 mai à 04 h 32 (heure locale), 10 h 32 (heure de métropole) Temps de course : 18 jours 21 heures, 30 minutes, 55 secondes Écart avec le premier : 02 h 14 min Écart avec le précédent : 21 min 31 sec Distance parcourue : 4250 millesVitesse moyenne (réel) : 9,4 noeuds
LEUR COURSE DÉCRYPTÉE. Compétiteurs et bons joueurs
Adrien Simon et Chloé Le Bars, ce sont d’abord deux sourires. Ceux de skippers qui apprécient plus que tout la course au large, la compétition en mer et les batailles iodées. Au départ, Adrien reconnaissait « ne pas trop savoir où ils se situaient par rapport aux autres ». Mais les automatismes sont là d’autant que les deux marins se connaissent bien : la dernière fois qu’ils ont navigué ensemble en course, ils avaient terminé sur le podium (3e de la Plastimo Lorient Mini 2023).
Présents au sein du peloton dans la descente vers le Sud, ils passent La Palma avec moins de trois heures de retard sur les leaders d’alors. Ensuite, pour tenter de revenir sur la tête de course, Adrien et Chloé tentent une route plus nord dans les alizés. La grande zone sans vent à l’arrivée les pousse à se repositionner plus au Sud, dans le sillage des poursuivants. « La flotte est dispatchée un peu partout, on espère bien se refaire », confiait Chloé il y a une semaine.
Leur abnégation paie : les leaders sont ralentis par la zone sans vent, FAUN en profite en filant à proximité de la route directe. C’est même le duo qui a décidé de se positionner le plus au Sud et ça leur a permis, 48 heures avant l’arrivée, de remonter sur le podium provisoire. Malheureusement, l’option ne s’est pas avérée payante dans les dernières heures de course. “Il y a forcément de la déception mais on sait que ça fait partie du jeu”, assure Chloé Le Bars à l’arrivée.