Adrien Simon – Chloé Le Bars : « être au contact sur l’Atlantique, c’est dingue ! »
- Antoine Grenapin
- 9 avr.
- 3 min de lecture
PAROLES DE DUO. Ils ont tous les deux fait leurs premières armes en Mini et traversé l’Atlantique à bord de ces monocoques de 6,50 mètres. La suite, c’est trois Solitaire du Figaro Paprec et une Transat Paprec pour Chloé Le Bars, des navigations avec Paul Meilhat pour Adrien Simon et une découverte du Figaro. Les deux marins, associés à bord de FAUN, se connaissent bien, sont complémentaires et ont l’expérience du support comme du format de course. En somme, ils disposent de tous les ingrédients pour briller. Et s’ils signaient un podium, comme lors de leur seule course à deux ?

Qu’est-ce qui vous a motivé à participer à cette édition de la Transat Paprec ? Adrien : Parce que c’est une course qui a l’air cool ! C’est une des courses phares du circuit Figaro et je ne me voyais pas ne pas y participer en étant dans la classe. C’est une course de la saison et c’est à faire ! Chloé : C’est sûr que c’est une course importante du circuit. J’y ai déjà participé il y a deux ans. J’avais beaucoup aimé cette édition 2023 et ça donne envie de repartir en 2025 !
Qu’est-ce qui t’avait autant plus dans la précédente édition ?
Chloé : Il y a plein de choses qui étaient hyper intéressantes dans cette course. Lors de ma précédente transatlantique, en Mini 6.50, on n’était pas vraiment au contact. Là, on a l’opportunité de pouvoir jouer au contact tout au long de la course. On n’est pas bord à bord mais ça arrive de croiser des bateaux au milieu de l’Atlantique, c’est assez dingue ! C’est une course où comme sur la Solitaire du Figaro, on se bagarre pour le moindre petit mètre et c’est très stimulant. On doit aussi faire des stratégies météo qui sont très différentes de ce qu’on fait sur de petits parcours, ce qui est très intéressant.
Qu’est-ce que le Mini vous a apporté en tant que Figariste ?
Adrien : Déjà, on a fait une transatlantique, c’est hyper important. Tu as déjà passé plus de quinze jours seul en mer donc tu sais à quoi t’attendre. À l’époque, on était tout seul sur notre bateau donc si on avait des soucis, on ne pouvait s’en prendre qu’à nous-mêmes. Ça donne une expérience du large, une certaine idée de la gestion du large aussi. Aujourd’hui, on ajoute quelques éléments comme la stratégie météo qui va nous permettre d’optimiser nos trajectoires.
Comment s’est forgé votre duo ? Chloé : On se connait depuis quelques années maintenant. On a eu l’occasion de naviguer ensemble sur une course en Mini 6.50 il y a trois ans. Nous nous sommes rendu compte que ça se passait très bien à bord et on s’entend aussi très bien à terre. Quand il m’a proposé de faire la Transat Paprec, c’était impossible de refuser cette opportunité. On navigue bien ensemble, on se comprend bien, on a des fonctionnements similaires et on se complète bien ! Comment vous positionnez-vous par rapport au reste de la flotte ? Adrien : Je ne sais pas trop comment on se situe par rapport aux autres. On n’a pas eu de vraies confrontations en double par rapport à tout le plateau. Il est très relevé donc ça va être une sacrée bataille. La dernière fois qu’on avait navigué ensemble, en Mini, on avait terminé sur le podium (3e de la Plastimo Lorient Mini 2023). Donc si on a le même objectif, ça peut être bien !