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48 heures chrono

  • thomashowson2
  • 7 mai
  • 4 min de lecture

D’ici vendredi, le dénouement de la Transat Paprec sera connu. Mais qui aura le dernier mot ? Qui prendra l’avantage, qui restera bloqué, qui s’offrira une place d’honneur et qui sera déçu ? Il va falloir prendre son mal en patience, encore un peu et jusqu’au bout. Car si les modèles divergent sur les options du moment, tous s’accordent sur une arrivée particulièrement serrée. Moins de trois heures pourraient séparer une grande partie de la flotte sur la ligne d’arrivée ! Décryptage de la situation et état des lieux d’une fin de course qui s’annonce passionnante.


LE POINT SUR LA COURSE-

Il reste moins de 240 milles (444 kilomètres) à parcourir jusqu’à l’arrivée- L’absence d’alizés et de vents soutenus rendent l’issue de la course très incertaine- Les premières arrivées pourraient avoir lieu dans la nuit de jeudi à vendredi ou vendredi matin tôt- Moins de 3 heures pourraient séparer, à l’arrivée, la grande majorité de la flotte- Au classement de 15h, les partisans de la route Sud, dont Demain (Martin Le Pape et Mathilde Géron) et Décrochons la lune (Romain Bouillard et Irina Gracheva), ont pris les commandes- 110 milles (203 kilomètres) nautiques séparent la flotte en latéral du Nord au Sud.


La fin de cette Transat Paprec est un sommet de paradoxe. D’un côté, les skippers racontent tous leur envie d’arriver, leur plaisir de se rapprocher de Saint Barthélemy et de ses douceurs. « On a vraiment hâte d’arriver et de festoyer avec tout le monde », explique Adrien Simon (FAUN) à l’unisson de tous les skippers. Mais il y a aussi dans toute la flotte l’impression d’une forme de fébrilité, la peur que le scénario échappe à tous ces marins qui se sont pourtant efforcés de le maîtriser depuis le départ il y a dix-sept jours.


« Mentalement, ce n’est pas facile, reconnaît Cindy Brin (Cap Saint Barth). Hier, on était en tête à 10 heures (heure universelle, UTC) avant de dégringoler au classement à 15 heures ». La native de Saint-Barthélemy évoque « une grosse molle (sans vent) pendant presque 15 heures, le bateau arrêté les voiles battantes alors que les autres avancent vite ».

Slalomer entre les grains et les sargasses


Ces dernières heures, l’incertitude est partout. Dans la flotte, ça se traduit par « pas mal de changements de voile à cause de la direction du vent », confie Davy Beaudart. « Le vent est parti un peu dans tous les sens, c’était la foire cette nuit », raconte de son côté Adrien Simon (FAUN). La progression est rendue aussi difficile par les grains. « C’est la saint grain grain », sourit Martin Le Pape (Demain). Les grains surprennent, obligent à une vigilance de chaque instant mais pas seulement.

Ils mettent aussi les bateaux à rude épreuve. Le spinnaker principal de Décrochons la lune (Romain Bouillard et Irina Gracheva) s’est déchiré. « On a perdu un peu là-dessus, c’est dur », reconnaît Romain. À bord d’Humains en action, ce sont les aériens qui ont été endommagés à cause d’un éclair. « On a dû avancer à l’aveugle avant de réparer », raconte Hugo Cardon (Humains en action).Des éclairs, Calanach Finlayson (Solan Ocean Racing) en a également immortalisé. Un peu plus tôt, le Britannique avait évoqué un autre problème : les sargasses. « Ça fait des journées bien chargées », confie Calanach. « Ce n’est plus une course, c’est à celui qui a le moins de sargasses dans ses appendices, s’exaspère Adrien Simon. C’est du non-stop et c’est vraiment usant. »


Une grande partie de la flotte en moins de trois heures à l’arrivée ?


Ces conditions ont évidemment un impact sur le scénario de la course. La flotte se répartit actuellement sur une ligne de 110 milles (203 kilomètres) entre ceux qui pointent le plus au Nord – dont Les Étoiles Filantes (Quentin Vlamynck et Audrey Ogereau) et Cap Saint Barth (Cindy Brin et Thomas André) – et ceux qui sont le plus au Sud, menés par Demain (Martin Le Pape et Mathilde Géron) et Décrochons la lune (Romain Bouillard et Irina Gracheva), les deux premiers au classement de 15 heures.Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils ont pris l’avantage. « La panne d’alizés est modélisée différemment par les fichiers météos », rappelle ainsi Yann Chateau à la direction de course. Comme depuis plusieurs jours, certains peuvent avancer à 6 nœuds, d’autres à moins de 2 nœuds… Cette situation devrait perdurer jusqu’à vendredi où « l’alizé va rentrer ».


La conséquence, c’est de continuer à resserrer la flotte. « Quels que soient les modèles, les bateaux pourraient être très regroupés à l’arrivée, la plupart des bateaux pourraient arriver en moins de trois heures », précise Yann Chateau.  Quid des ETA (heure estimée d’arrivée) ? « Les premiers pourraient en terminer entre jeudi soir tard ou vendredi matin tôt (heure locale) », explique le directeur de course adjoint avant d’ajouter : « mais les ETA sont à prendre avec beaucoup de pincettes vu la situation ».


Pendant ce temps, la flotte s’accroche, consciente que l’arrivée se rapproche plus que jamais. Et malgré la fatigue, les doutes, l’esprit embué par l’effort, tous ont l’espoir que le scénario leur soit favorable à la fin. C’est la conclusion d’un message de Cindy Brin ce matin : « On garde espoir jusqu’à la ligne d’arrivée. Nous avons tous une bonne étoile et je suis sûre que la nôtre va revenir ! »

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