Les heures les plus longues
- Antoine Grenapin
- 8 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 mai
Charlotte Yven et Hugo Dhallenne (Skipper Macif) ont pris un léger avantage par rapport aux autres concurrents. Mais les écarts étant toujours aussi faibles et tout reste encore à faire malgré l’absence de vent, les sargasses et la fatigue. Les vainqueurs pourraient franchir la ligne d’arrivée vers 4 heures du matin (heure locale, 10 heures, heure française) et les 10 premiers devraient en terminer en l’espace de 3 heures.

Enfin, on va savoir. Cette nuit, le dénouement de la Transat Paprec aura enfin lieu. D’après les dernières ETA (heure estimée d’arrivée), le premier est attendu sur la ligne d’arrivée vers 4 heures du matin (heure de Saint Barthélemy, 10 heures, heure française). Par ailleurs, les écarts sont toujours aussi faibles : moins de 30 minutes pourraient séparer les 5 premiers et moins de 3 heures entre les 10 premiers.
Une légère avance pour Skipper Macif
Un bateau semble avoir pris un léger avantage ces dernières heures : Skipper Macif. Charlotte Yven et Hugo Dhallenne « bénéficient d’un angle exceptionnel qui leur a permis de creuser un peu l’écart par rapport à l’ensemble de la troupe » explique Francis Le Goff, le directeur de course. « Ils n’ont pas le même angle de vent que les autres ce qui leur permet d’avoir près d’une heure d’avance sur les routages », précise Yann Chateau. « Difficile de dire avec exactitude quand arrivera le premier, ajoute Francis. Ça peut être moins de deux heures ou plus de deux heures en fonction des conditions ».
Dans la flotte au même moment, chacun prend son mal en patience. Le manque de vent a le don de jouer avec les nerfs. « Il n’y a pas de vent et pas de mot », écrit Adrien Simon (FAUN). « Il y a de la pétole mais on y croit », assure Thomas André (Cap St Barth). Il y a également les sargasses, encore et encore. « On a l’impression de traverser un terrain de foot », se lasse Corentin Horeau (Région Bretagne - CBM – Océane).
Tiphaine Rideau (Les Banques Alimentaires) montre la quille complètement recouverte de sargasses alors que Quentin Vlamynck a filmé Audrey Ogereau (Les Étoiles Filantes) en train de les enlever, « un vrai métier d’avenir » s’amuse-t-il. La quiétude de l’après-midi a également été perturbée par une visite inattendue : un avion a survolé une partie de la flotte. Les passagers ont filmé les concurrents qui ont, eux aussi filmé l’avion. C’est le cas de Cindy Brin mais aussi de Catherine Hunt (Selencia - Cerfrance), Davy Beaudart (Hellowork). Et Davy de conclure : « Ça veut vraiment dire qu’on n’est pas loin ! »