Rendez-vous en 2025

Sous la barre des 1000 milles

Pas de changement ce matin en tête de cette 16e édition de la Transat Paprec : Skipper MACIF (Loïs Berrehar/Charlotte Yven) mène toujours la danse, devant Mutuelle Bleue (Corentin Horeau/Pauline Courtois), 2e à 3,8 milles du leader et Région Bretagne – CMB Performance (Gaston Morvan/Anne-Claire Le Berre), 3e à 5,6 milles au classement de 08h00. Ce matin, ces trois bateaux étaient les seuls à être passés sous la barre des 1000 milles à parcourir avant l’arrivée. 

Le trio de tête, calé plus au nord que le petit groupe de poursuivants composé de Région Normandie (Guillaume Pirouelle/Sophie Faguet, 4e), Cap Ingélec (Camille Bertel/Pierre Leboucher, 5e) et EDENRED (Basile Bourgnon/Violette Dorange, 6e), commence à entrevoir un potentiel podium. Mais la route est encore longue et les jeux loin d’être faits sachant qu’il restait 973,3 milles à parcourir au leader au pointage de 08h00 ce matin. « La pression est sur ce petit groupe, qui se tient en moins de 6 milles. Skipper MACIF ne voit plus Région Bretagne – CMB Performance à l’AIS mais il n’y a que 8 milles d’écart en latéral, ce qui est très faible à l’échelle d’une transat. Ils vont se retrouver au fur et à mesure des recalages, avance Francis Le Goff, le Directeur de Course. Ils naviguent dans 12-13 nœuds de vent, avec de petites variations qu’ils vont exploiter dès qu’ils vont pouvoir faire un peu de tribord ». Pour eux, l’enjeu va être de trouver de petites solutions pour s’échapper et se débarrasser de ses concurrents directs. 

Si le trio de tête semble indétrônable, rien n’est encore perdu pour le petit groupe de poursuivants mené par Région Normandie. « C’est à Guillaume et Sophie, et Camille et Pierre de faire le jeu maintenant. Ils doivent trouver de tout petits coups pour resserrer le latéral parce que quand on fait leur routage jusqu’à Saint-Barthélemy, le retard de 32,7 milles de Région Normandie sur Skipper MACIF se traduit par 1 heure d’écart à l’arrivée. Il y a encore des possibilités pour ces deux bateaux de trouver des solutions pour combler leur retard. Ils vont devoir essayer », analyse Francis Le Goff. 

L’enjeu de la journée : bien gérer les petits recalages en tribord avant le très, très long bord de bâbord qui les mènera quasiment jusqu’à la ligne d’arrivée, avec, selon les derniers routages, un dernier petit recalage en fin de parcours. « Il va être intéressant de regarder comment ils vont replacer des petits tribord au fur et mesure de la journée pour grappiller de petits milles nécessaires pour aller chercher ce long bord de bâbord », indique Francis Le Goff. Ensuite, ça ne sera que de la vitesse pure jusqu’à vendredi prochain, où les premiers bateaux sont attendus entre 08h00 et 12h00 heure locale.