Rendez-vous en 2025

Le classement de 20h & point météo de la nuit

La journée a été plutôt calme aujourd’hui malgré un resserrement de la flotte. Yann Chateau, Directeur de Course Adjoint nous l’expliquait tout à l’heure : 

« Les marins à l’arrière de la flotte ont réussi à réduire de quelques milles le retard qu’ils avaient sur les leaders, et cela est notamment dû à un alizé plus soutenu qu’ils ont réussi à toucher. »

« On a pu voir Race for Science - Verder (Alicia de Pfyffer - Edouard Golbery) et Groupe Hélios - Du Léman à l’Océan (Arnaud Machado - Lucie Queruel) avoir des vitesses plus élevées que le reste des concurrents allant parfois jusqu’à 10 noeuds. Région Normandie (Sophie Faguet -Guillaume Pirouelle) se trouvait à 25,5 milles du leader, et se retrouve maintenant à 22,8 milles. Cela peut ne pas paraître beaucoup, mais ce sont des milles qui comptent énormément pour le moral des marins, et pour ne rien lâcher. »

« On remarque aussi qu’au sein du groupe de tête différents caps ont été pris. Mutuelle Bleue (Corentin Horeau - Pauline Courtois) et Skipper MACIF (Loïs Berrehar - Charlotte Yven) ont des caps très similaires (235° pour l’un et 233° pour l’autre), tandis que Région Bretagne - CMB Performance (Gaston Morvan - Anne-Claire Le Berre) font cap au 250°, soit un cap direct vers Saint -Barthélemy La pression mentale chez les skippers est forte, ils sont dans un mouchoir de poche et les choix de trajectoire sont très importants pour grappiller quelques milles sur ses concurrents. Il n’est pas impossible de voir Skipper MACIF (Loïs Berrehar - Charlotte Yven) et Mutuelle Bleue (Corentin Horeau - Pauline Courtois) faire des petits recalages pendant la nuit si le vent prend un petit peu de gauche, mais ça reste à voir… »

Le point classement de 20 heures : 

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Le point météo pour la nuit : 

Dans la nuit de lundi à mardi, l’alizé continuera de faiblir en devenant de plus en plus irrégulier en force et direction. L’alizé soufflera par soubresauts entre 100 et 125° en direction et entre 9 et 11 nœuds de moyenne ; il pourra temporairement s’essouffler à 5-6 nœuds.  Des conditions de vent pas simples à gérer qui ne laisseront pas beaucoup de temps aux skippers pour se reposer. Avec un classement serré en tête de flotte, chacun devra veiller à ne pas se faire grappiller des milles par ses concurrents