Rendez-vous en 2025

À la rencontre de Colombe Julia et Arthur Hubert

L’expérience d’Arthur et ses 9 transatlantiques, associé à la volonté de fer de Colombe, habituée de la voile olympique qui rêve du large. La Brestoise de 25 ans a remporté la sélection organisée par Mer Entreprendre pour participer et sa détermination n’est plus à prouver. Rencontre avec le duo de MonAtoutEnergie.com qui compte bien jouer les trouble-fête.

  • Pourquoi participer à la Transat Paprec ?

Colombe : « J’ai intégré le projet Espoir du réseau mer Entreprendre en janvier en remportant la sélection qui avait lieu en janvier. J’avais vraiment envie de faire de la course au large et participer à la Transat Paprec est une super opportunité. Traverser l’Atlantique, ça m’a toujours fait rêver et je trouve ça super enrichissant de le faire ensemble. Je suis heureuse et reconnaissante de pouvoir saisir cette chance. »

Arthur : « Depuis le début du projet, la Transat Paprec fait partie des grands objectifs de mon partenaire. J’y avais participé en 2021 (12e avec Clément Commagnac) pour préparer cette édition 2023. Ce sera déjà ma 10e transatlantique, ça s’annonce super sympa. Disputer la première course mixte, en Figaro et donc en monotypie, c’est génial ! Je connais la route, j’ai vraiment hâte d’y aller avec l’idée de « faire de la performance ». On s’entraîne avec Colombe depuis janvier pour améliorer tous les détails et être préparé du mieux possible. »

  • L’histoire de votre binôme ? 

Colombe : « La course au large me faisait rêver depuis que j’étais toute petite. L’opportunité de Mer Entreprendre tombait à point nommé pour tenter ma chance. J’ai eu envie de postuler pour naviguer sur ces bateaux et forger mon expérience aux côtés d’Arthur. »

Arthur : « C’était important que la sélection soit le plus tôt possible pour nous permettre de bien nous entraîner. Colombe a commencé en janvier et on a fait les stages. Ensuite, elle a fait une transatlantique d'entraînement en ramenant un Class40 des Antilles à Horta. Ça lui a permis de passer du temps en mer, d’appréhender les nuits à bord, de gérer son effort… C’est le meilleur entraînement possible ! »

  • L’importance de la mixité pour vous ?

Colombe : « Je trouve ça très novateur et très intéressant. Certes, la règle a été imposée, mais on a aussi vécu ça en olympisme. Dès que la règle a été connue en 4.70, tout le monde a joué le jeu, on a travaillé ensemble et la règle s’est imposée d’elle-même. C’est vraiment très chouette ! »

Arthur : « Je trouve que c’est une très bonne idée. C’est dans l’air du temps et c’est pertinent ! Il s’agit de la première édition 100% mixte et je trouve cool d’en faire partie. C’est la première course au large qui a un tel règlement et ça va s’inscrire dans le temps, comme pour certaines séries de la voile olympique. »

  • Comment avez-vous prévu votre quotidien à bord ?

Colombe : « Il va falloir bien s’organiser, mais ça va se faire naturellement. Chacun est autonome pendant les quarts, on va vite trouver la bonne organisation. J’ai vraiment hâte que ça commence et qu’on puisse vivre cette aventure à fond ! »

Arthur : « Je n’ai aucune appréhension sur la vie à bord et le fait de tenir dans la durée. Il y a deux ans, ça s’était super bien passé avec Clément, on avait pris beaucoup de plaisir dans le quotidien. Certes, ce sont des petits bateaux humides et pas très confortables, mais il n’y a aucune crainte à avoir ! »