Rendez-vous en 2025

« La course n’est pas finie, il faut rester motivé ! »

La flotte n’a pas été épargnée hier avec des conditions particulièrement rugueuses. À bord d’Ageas - Ballay - Cerfrance - Baie de Saint-Brieuc, Maël Garnier et Julia Courtois n’ont pas été épargnés par les soucis techniques. Combative, Julia s’est confiée aux vacations, tout comme Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Performance). 

Julia Courtois (Ageas - Ballay - Cerfrance - Baie de Saint-Brieuc) : « on a de la chance d’être toujours en course »

« Hier, c’était une belle journée. Après La Palma, on a eu des accélérations de 25 à 30 nœuds de vent et une grosse houle. En fin de journée, on a vu que notre amure de spi était en train de casser. Nous n’avons pas eu le choix que de bricoler à l’avant du bateau, mais on était hyper exposés à cause des vagues, c’était vraiment chaud. On a réussi à mettre un spare* mais après, c’est notre nouveau petit spi qui a eu un problème : il s’est déchiré juste sous la fermeture de lainage et on ne pouvait pas l’utiliser… C’est vraiment dommage, d’autant que j’avais connu une mésaventure un peu similaire lors de ma dernière transat (la Transat Jacques Vabre). On était en train de remonter dans le groupe de tête et c’est dommage d’avoir perdu un peu le contact. On a MonAtoutÉnergie.fr en visu, on les voit au vent… La course n’est pas finie, il faut rester motivé ! On a de la chance de pouvoir être encore en course. Il n’y a pas trop de dégâts, on va pouvoir tout donner ! “   

*pièce de rechange

 

© Alexis Courcoux

Anne-Claire Le Berre (Région Bretagne – CMB Performance) : « c’était vraiment speed »

« Ça va plutôt bien ! On a eu 24 heures bien toniques en arrivant à La Palma. Ça tire un peu sur l’équipage. Là, le vent a molli et ça glisse bien, c’est chouette. Nous sommes arrivés tous groupés sur le waypoint de La Palma, c’était sympa de retrouver tous les bateaux. On avait l’impression que c’était comme un nouveau départ. Après, on est arrivés sur cette zone de vent fort. Il y a eu un moment où on s’est tous dit « on y va, on n’y va pas »… Nous avons eu 30 nœuds de vent, c’était vraiment speed. C’est un moment que l’on avait préparé, on était hyper concentrés mais il y a forcément l’inquiétude de casser quelque chose. Là, on a empanné pour suivre la rotation du vent. On va encore avoir 18 nœuds pendant au moins 24 heures. Le passage de La Palma a bousculé nos quarts, on n’a pas trop dormi. On va essayer de bien récupérer surtout ! »