©Alexis Courcoux
En ce samedi matin, il y a deux réalités à la Transat Paprec. D’un côté, celle de neuf duos, qui, en ce début de matinée dans l’Hexagone, profite d’un repos bien mérité sur la terre ferme. La nuit a été courte à nul doute mais les skippers n’ont plus les vagues qui claquent dans la coque, le réveil qui sonne toutes les deux heures et les méninges à faire tourner. Les arrivées se sont ainsi succédées depuis la nuit dernière et jusqu’à la fin de journée.
Arthur Hubert et Colombe Julia (MonAtoutÉnergie.fr) ont été les derniers d’une journée bien remplie à arriver. C’était en fin de journée à Saint-Barthélemy, en milieu de soirée en métropole. Eux aussi ont contribué à ce que la course soit particulièrement resserrée, jusqu’au bout, et le fait que les neuf premiers se tiennent en l’espace de 24 heures est un exploit en soi.
Un mano-à-mano pour terminer
Ce matin encore en mer il reste donc les deux derniers et ils ont le mérite de continuer à batailler, parce qu’ils démontrent au quotidien que l’on peut défendre un projet amateur dans cette classe si exigeante. Le mano-à-mano entre Race for Science – Verder (Alicia De Pfyffer - Édouard Golbery) et Groupe Helios – Du Léman à l’Océan (Arnaud Machado – Lucie Queruel) est pour l’instant à l’avantage du premier.
Pourtant, seulement une trentaine de milles les séparent. Après avoir tenté des options différentes, les deux duos se sont rapprochés de la ligne directe. Ce samedi matin à 8h00 (heure métropole), il leur restait à parcourir 127,2 milles (pour Race for Science – Verder) et 155,9 milles (pour Groupe Helios – Du Léman à l’Océan). Ils devraient donc arriver dans la journée et boucler ainsi cette édition si spectaculaire de la Transat Paprec.
ETA : début d’après midi (heure Saint-Barthélemy)