Anaëlle Pattusch et Hugo Cardon (Humains en action), 14es de la Transat Paprec !
- Antoine Grenapin
- 9 mai
- 2 min de lecture
La jeunesse a deux incroyables talents. La Suissesse et le Sarthois qui n’ont pas boudé leur plaisir tout au long de la course, ont aussi réalisé une prestation de haute volée. Toujours dans le coup, ils se sont insérés dans le « top 10 » en fin de course et se sont accrochés jusqu’au bout, réalisant une sacrée performance pour deux bizuths.

LEUR COURSE EN CHIFFRES
Heure d’arrivée : vendredi 9 mai à 08 h 00 (heure locale), 14 h 00 (heure de métropole) Temps de course : 19 jours 0 heure, 58 minutes, 11 secondes Écart avec le premier : 5 h 41 min Écart avec le précédent : 2 h 34 min Distance parcourue : 4224 milles Vitesse moyenne (réel) : 9,2 noeuds
LEUR COURSE DÉCRYPTÉE. Moteur, Humains action !
Tous les chemins mènent à la course au large. Même quand l’enfance se déroule loin des côtes et de cet horizon que tous les marins souhaitent conquérir. Anaëlle Pattusch a grandi en Suisse et rêve de s’inscrire dans les pas de ses compatriotes qui brillent au large, de Bernard Stamm aux sœurs Mettraux en passant par Alan Roura. Hugo Cardon, lui, a grandi dans la Sarthe, une terre où la mer est avant tout synonyme de vacances. Qu’importe, les deux jeunes croient en leur bonne étoile, d’abord en Mini puis dans ce circuit Figaro où ils s’aguerrissent encore.
Anaëlle et Hugo, ce sont d’abord deux jeunes bien dans leurs cirés. Adeptes des réseaux, de la communication facile, de la capacité à transmettre ce qu’ils ressentent sur l’océan. Il y a souvent, chez eux, une dose d’humour, comme lorsqu’ils laissent la barre à leur peluche pour s’offrir un petit goûter. Mais derrière les sourires et les bonnes humeurs, ils ont déjà l’âme de Figaristes. Ils ont eu des galères bien sûr comme quand la foudre a rendu inopérants leurs outils en tête de mât. Ils ont résisté à ça, aux grains et au rythme aussi.
Et comme tous les outsiders, les deux skippers d’Humains en action ont bénéficié de la grande zone de molle de la fin de course pour tenter leur chance à fond. Toujours aux portes du « top 10 », ils ont dépassé ce plafond de verre à partir de mardi dernier. Dès lors, il était encore permis d’y croire. Anaëlle et Hugo ont donc bataillé jusqu’à cette solide 14e place à moins de six heures des vainqueurs. De quoi envisager l’avenir avec une sacrée dose d'enthousiasme !