Le 21 avril dernier, le village de Concarneau ouvrait ses portes pour 10 jours de festivité à l’occasion du départ de la Transat Paprec (ex Transat en Double – Concarneau – Saint Barthélemy, anciennement Transat AG2R – La Mondiale). Le départ de celle-ci a été donné le 30 avril à 13h02. Onze équipages 100% mixtes ont pris la mer pour cette 16ème édition de l’unique transatlantique en double du circuit Figaro BENETEAU dont le parcours reste inchangé : 3890 milles entre Concarneau et Saint-Barthélemy.
La mixité, grande première
Sous l'impulsion de son Partenaire Titre Paprec, de son organisateur OC Sport Pen Duick, et du soutien de la FFVoile et de la Classe Figaro Bénéteau, la Transat Paprec devient la première course transatlantique en double mixte. Le monde de la course au large est unanime : ce tournant vers la féminisation de notre sport est nécessaire, comme en témoigne Alain Gautier, vainqueur de l’édition de 1996 aux côtés de Jimmy Pahun : “Ce passage de la Transat Paprec en double mixte est une excellente nouvelle” ou Karine Fauconnier, vainqueure en 2000 en duo avec Lionel Lemonchois, et qui reste, à ce jour la seule femme à avoir remporté cette épreuve “Je suis enthousiaste à l’idée du double mixte, ça fait des années que je me bats pour !” Pour cette grande première, onze équipages participent. “Le plateau en 2023 sera plus complexe à composer que d’habitude du fait de la mixité mais c’est une super dynamique qui paiera dans le temps” assure Alain Gautier. Ses organisateurs et partenaires en sont convaincus !
Seule transatlantique à armes égales !
Si l’exigence du circuit Figaro n’est plus à démontrer, la Transat Paprec, seule course transatlantique inscrite à son calendrier, ne fait pas figure d’exception. L’épreuve, inscrite au Championnat de France Élite de course au large, fait partie des deux épreuves phares du circuit avec la Solitaire du Figaro. Cette course a sacré les plus grands marins, d’hier à aujourd’hui, de Jean Le Cam à Thomas Ruyant, récent vainqueur de la Route du Rhum - Destination Guadeloupe en IMOCA, pour ne citer qu’eux. Tous témoignent de l’exigence de l’épreuve.