Ils se sont connus sur la Mini-Transat, il y a deux ans, et s’apprêtent désormais à tenter l’aventure transatlantique ensemble. Chloé Le Bars (25 ans) et Hugo Dhallenne (32 ans) portent les couleurs de Région Bretagne – CMB Océane, ont de l’énergie à revendre, des résultats particulièrement prometteurs et l’envie de démontrer qu’il faudra compter sur eux lors de la Transat Paprec.
Pourquoi participer à la Transat Paprec ?
Chloé : « J’ai participé à la Mini-Transat en 2021 et c’était une super expérience. J’avais envie de refaire une transatlantique et je trouve ça intéressant de tenter l’aventure en double, d’autant que ce n’est pas toujours simple en solitaire. C’est une super course, on a de supers bateaux qui sont certes physiques, mais qui sont géniaux et le parcours est vraiment bien. Tout donne envie dans la Transat Paprec ! »
Hugo : « Il s’agit de ma première saison en Figaro et j’avais envie de faire un maximum de milles pour progresser. On a disputé la même Mini-Transat avec Chloé et c’est une belle opportunité de tester en double. Notre ambition, ce sera de naviguer proprement, de ramener le bateau en un seul morceau et s’il y a l’opportunité de faire quelque chose, on la saisira ! »
L’histoire de votre binôme ?
Chloé : « Il y a eu la Mini qu’on a disputé ensemble et puis on est tous les deux en Figaro. Je l’avais mis sur la liste de ceux avec qui je voulais faire la Transat Paprec. Aux entraînements, il y a un bon feeling, on s’entend bien à bord et la progression est linéaire. Ça donne envie de voir ce que ça va donner pendant la Transat ! »
Hugo :« J’avais vraiment envie de faire cette transatlantique et qu’on la fasse ensemble. On ne se connaît pas beaucoup, on s’était croisé à la Mini Transat mais on apprend à se connaître et on progresse ensemble.»
L’importance de la mixité pour vous ?
Chloé : « Je trouve que c’est une super idée de faire une transatlantique en duo mixte. Ça permet d’intégrer plus de filles au milieu de la course au large alors qu’il n’est pas forcément très facile d’accès pour celles qui souhaitent se lancer dans un projet Figaro. Il s’agit donc d’une très bonne idée qui renforce l’équité de la course. »
Hugo : « Je trouve ça très chouette comme initiative pour les femmes qui font de la voile. Aujourd’hui, tout devient très mixte et je trouve que c’est une évolution normale et bénéfique. »
Comment avez-vous prévu votre quotidien à bord ?
Chloé : « On n’a pas trop pensé au fait de passer plus de quinze jours ensemble à bord. À chaque fois qu’on a navigué tous les deux, ça s’est bien passé. Certes, chacun à son caractère et sa manière de fonctionner. Mais je n’ai pas de doutes sur le fait que ça va bien se passer. Je ne pars pas du tout avec de l’appréhension. »
Hugo : « Globalement, on va pas mal se croiser. Chloé étant en charge de la météo, elle passera peut-être un peu plus de temps à l’intérieur. Sinon, on fera un roulement toutes les trois heures. Tant que chacun rangera sa chambre, il n’y aura pas de problème ! (rire)»
