Rendez-vous en 2025

Loïs Berrehar : « ça va se jouer à pas grand-chose »

Loïs Berrehar (Skipper MACIF) :

“C’est complètement dingue cette fin de course et ce n’est pas de tout repos non plus  ! Le match est très serré, il y a beaucoup de suspense et  de boulot. On s’arrache pour gagner chaque mètre, pour lutter contre les sargasses qui nous mènent la vie dure… C’est une vraie course de vitesse. On sait qu’il ne nous reste que 24 heures donc on donne tout. La motivation, bien sûr qu’on l’a : on espère terminer sur la plus haute marche du podium. Ça va se jouer à pas grand-chose, à un surf ou une vague près. Il y a aussi un peu d’activité dans le ciel, des grains à négocier, c’est important parce qu’il n’y a pas de grosses options qui se dessinent. On se sent en forme d’autant qu’on sait qu’on va bientôt faire nos derniers quarts. Bien sûr qu’on profite : j’adore être en mer, j’aime naviguer et on a la chance de disputer une super régate. On essaie de profiter au maximum et puis on se dit que ça peut nous ouvrir des portes, aussi, pour continuer à faire du bateau et nous faire plaisir encore et encore !

Chloé Le Bars (Région Bretagne CMB – Océane) :

« Là, ça se passe plutôt bien on va dire. On va essayer de rester focus jusqu’au bout Ça commence à être bien “sport” mais ça va ! Nous sommes toujours à fond et on ne va rien lâcher. On sait que ça va être intense, que ça va être tendu jusqu’à la fin, d’autant que les algues ne nous facilitent pas les choses. Il y a vraiment une belle bataille entre les trois premiers : on a tous hâte de voir le dénouement de tout ça ! Nous, on est à 30 milles du trio de tête et il y a aussi une sacrée bataille avec AGEAS-Ballay-Cerfrance- Baie de Saint-Brieuc et Edenred. On fait des siestes et on essaie de bien récupérer pour tout donner une fois qu’on est à la barre. Le fait que ça soit intense, ça rajoute d’autant plus de plaisir. On a envie d’être à fond jusqu’à la fin pour qu’on soit content de nous-mêmes à l’arrivée ! »