Rendez-vous en 2025

Des territoires fidèles et engagés

Territoires d’accueil et de départ de la Transat en Double Concarneau – Saint-Barthélemy, la Région Bretagne, le Conseil départemental du Finistère, la ville de Concarneau, Concarneau Cornouaille Agglomération et la CCI MBO Bretagne se sont mobilisés, non sans enthousiasme, pour la tenue de cette 15eédition. Alors que les élus étaient en visite sur les pontons ce lundi matin, tous soulignent l’attractivité de la course au large au sein d’un écosystème, la filière nautique, toujours aussi florissante.                         

La Région Bretagne, un soutien sans faille

Alors qu’à terre il faudra encore patienter quelques jours, les skippers de la Transat en Double, eux, se « déconfineront » de la meilleure des manières en s’offrant une traversée de l’Atlantique en duo. La tenue de l’événement doit beaucoup à l’implication de toutes les parties prenantes autour de l’organisateur, OC Sport Pen Duick, dont la Région Bretagne, l’un de ses partenaires majeurs. Son président, Loïg Chesnais-Girard, encourage à « se réjouir que cet événement ait bien lieu ». 

« Cette course mythique a fait éclore de nombreux skippers que l’on a appris à connaître ensuite dans d’autres courses de renom ».Présent sur les pontons ce lundi matin aux côtés d’élus et de partenaires, il rappelle que la Région, qui est également propriétaire du port de Concarneau, « a redoublé d’efforts pour la tenue » de cette transatlantique. « C’était important que la Transat en Double ait lieu parce que c’est du sport, c’est du spectacle, c’est populaire. Les Bretonnes et les Bretons adorent voir ces courses et les suivre. La Transat en Double, c’est deux fois plus de Bretagne, de passion, d’émotions pour les skippers mais aussi pour nous, chaque soir et chaque matin quand on regarde la stratégie que les duos mettent en œuvre » confiait-il ce matin. 

La vitalité économique de la course au large

La Transat en Double est également l’occasion de donner un coup de projecteur sur la vitalité et le développement constant, malgré les conséquences de la crise sanitaire, de toute la filière d’excellence rattachée aux sports nautiques en Bretagne. D’après une étude menée en 2019 pour Eurolarge Innovation, pilotée par Bretagne Innovation (l’agence régionale de développement économique), ce secteur d’activité représente un chiffre d’affaires de 348 millions d’euros et près de 2355 emplois directs. Pour Loïg Chesnais-Girard, les compétitions, à l’instar de la Transat en Double, « contribue à mettre en lumière le savoir-faire de la filière bretonne ».

Un dynamisme économique perceptible bien entendu dans le département du Finistère qui compte 1 200 km de côtes et qui accueille plusieurs chantiers navals dont certains à Concarneau. « La Transat en Double participe à ce sentiment d’avoir l’impression de revivre, de s’évader. Dans le Finistère, nous sommes très attachés au développement du nautisme » complète Jacques François, vice-président du Conseil départemental du Finistère et lui aussi présent ce matin avec les autres partenaires de la Transat. Dans le département, l’aspect sportif n’est pas non plus négligé avec le pôle France Finistère course au large, installé à la Forêt Fouesnant et devenu, depuis 1990, une incroyable pépinière de marins talentueux.  

Un événement « inscrit dans le paysage concarnois »

En s’amarrant à Concarneau pour le départ, les 36 skippers de cette édition avaient rendez-vous en terre connue. Le port finistérien, départ de la Transat en Double depuis 2006, est en effet un passage obligé pour les Figaristes à l’image de la Solo Guy Cotten ou du Tour de Bretagne. Et puis il y a les Concarnois qui font partie des engagés : Gildas Mahé et l’Irlandais Tom Dolan (lui aussi installé dans la commune) ainsi que Martin Le Pape. Malgré les restrictions liées à la situation sanitaire, notamment l’absence de village, la course est toujours autant plébiscitée dans la commune du Finistère.« La Transat en Double témoigne de l’engagement fort de Concarneau dans la course au large et les grands défis nautiques »,se réjouit le maire, Marc Bigot.

 « C’est un événement qui est inscrit dans le paysage concarnois depuis de nombreuses années,explique Annick Martin,première adjointe, en charge notamment des affaires maritimes et portuaires. La Transat en Double offre traditionnellement un esprit de vacances et annonce le démarrage de la saison touristique ». Elle insiste sur la volonté de la commune de contribuer à la pérennité de la course. « Après l’annulation l’an dernier, il fallait rebondir vite et on ne pouvait pas attendre une année de plus ! » 

L’enthousiasme est également partagé par Olivier Bellec, le président de Concarneau Cornouaille Agglomération qui assure soutenir « localement la participation à ce rendez-vous festif et populaire ».« Nous sommes une terre de marin et ce type d’événements contribue à entretenir la notoriété et l’image vivifiante du territoire, si précieuses en ces temps difficiles ». Jean-François Garrec, président des CCI MBO Quimper et MBO Bretagne, salue l’opportunité offerte par la Transat en Double de « dynamiser l’activité économique d’un territoire résolument tourné vers la mer ». La Cornouaille est pour lui un « formidable stade nautique à ciel ouvert ».

Désormais, le compte à rebours est lancé : dans 7 jours, les skippers largueront les amarres pour une grande traversée vers un magnifique territoire d’accueil, lui aussi partenaire de longue date de la transat : l’île de Saint-Barthélemy.

 

ILS ONT DIT

LOIG CHESNAIS-GIRARD, président de la Région Bretagne :

« Il s’agit d’une course mythique qui a fait éclore de nombreux skippers que l’on a appris à connaître ensuite dans d’autres courses de renom. La Transat est importante parce que c’est une fête populaire que les Bretonnes et les Bretons aiment suivre. Par ailleurs, la course au large est une filière économique à part entière. Nous sommes très fiers de développer cette économie, qui représente de nombreux emplois et de nombreuses entreprises, en Bretagne ».

JACQUES FRANÇOIS, vice-président du conseil départemental du Finistère

« La Transat en Double participe à ce sentiment d’avoir l’impression de revivre, de s’évader. Dans le Finistère, nous sommes très attachés au développement du nautisme. Il s’agit d’un département qui compte 1 200 km de côtes et le nautisme est donc un secteur particulièrement important. Toutes les manifestations sur les communes du littoral, et la Transat en Double en fait partie, sont primordiales pour l’attractivité du Finistère. » 

MARC BIGOT, Maire de Concarneau :

« Merci à toutes et tous d’y avoir cru. Ce n’était pas évident il y a quelques mois encore. Il y avait des vents contraires, des courants sournois, des écueils et nous avons réussi à mettre sur pied cet événement. J’y tiens beaucoup et nous y tenons tous beaucoup : c’est une transat qui valorise le nautisme en Cornouaille et le nautisme à Concarneau. Forcément, il y a de la frustration : on aurait aimé un village comme on sait le faire avec toutes les animations possibles. J’espère que tous les équipages sont prêts. Nous sommes tous avec eux ! »

OLIVIER BELLEC, Président de Concarneau Cornouaille Agglomération

« Cet établissement public est le regroupement de plusieurs communes sur le territoire. Nous sommes ici pour accueillir les 36 marins de la Transat et nous sommes très heureux que cette course puisse avoir lieu. Il y a des contraintes sanitaires fortes mais il faut positiver, montrer l’envie, la force qu’il y a auprès de ces skippers. Nous sommes une terre de marins, nous avons cette ADN en nous. À Concarneau, il y a des chantiers nautiques, des structures qui forment les marins et nous sommes d’autant plus fiers de féliciter et encourager les skippers de la Transat. »

JEAN-FRANÇOIS GARREC, Président des CCI MBO Quimper et MBO Bretagne : 

« La CCI a contribué à la venue de la Transat à Concarneau en 2006 et à écrire cette belle histoire. Je remercie la centaine d’entreprises qui s’est impliquée pour préparer des animations malgré le contexte. Tous étaient très motivés et sont forcément frustrés face à l’absence de village et d’animation. Néanmoins, les partenaires ont déjà promis de redoubler d’efforts afin que le monde économique se mobilise pour la prochaine édition. »

JOSEPH BIZARD, Directeur général d’OC Sport Pen Duick :

« La Transat en Double Concarneau-Saint Barthélemy aura une histoire qui dépassera largement le Covid. Je tiens à remercier toutes les collectivités partenaires – la Région Bretagne, la CCI MBO Bretagne, le Conseil départemental du Finistère, Concarneau Cornouaille Agglomération, la ville de Concarneau et la collectivité de Saint-Barthélemy - qui nous ont permis, lorsqu’on a décidé de relancer le projet pour 2021, de relever le défi avec toutes les équipes d’organisation d’OC Sport Pen Duick et notre actionnaire, le groupe Le Télégramme. Le contexte à ce moment-là était certes un peu plus léger qu’aujourd’hui mais pas forcément plus optimiste à propos de la suite de la crise sanitaire. Malgré tout, les énergies et les enthousiasmes ont contribué à confirmer cette Transat et aboutir à un plateau à la hauteur de ce que cette course a toujours été. »